L’observation de la frontière entre monde en 3D et monde plat que nous offre l’imagerie numérique est l’occasion d’interroger à ma manière la question de la représentation. Elle m’invite notamment à retrouver une forme dessinée. Cette pratique manuelle, à la fois précieuse et confiant dorénavant à l’absurde, rappelle la peinture de chevalet qui donnait jadis l’une des définitions de la réalité. En outre, certaines visions relevées durant mes explorations présentent une intensité photographique qui mérite d’être rapportée.
Derrière la charge sidérante, poétique, de la représentation de cette frontière, se cache une interrogation : quelle figure de pouvoir décide de cette frontière ?
Enfin, une vidéo (30 mn) parcourt sur plus de 200 km le tracé de cette frontière francilienne.
The observation of the border between the 3D-world and flat one, given by the digital imaging, is the opportunity to question in my way the matter of representation. It leads me to handle a graphic shape. This manual practice, both precious and now related to some absurd, reminds easel painting that gave in the past one the reality's definitions. By the way, some visions identified during my explorations own a photographic intensity that deserves to be reported.
Behind the stunning and poetic strength of this border's representation lies a question: what entity of power can decide of that border?
In addition a video (30 minutes) travels along this more than 200 km long border in Ile-de-France.